jeudi 4 octobre 2012

Le 22 novembre 2011 : EPO vs ACMB

Match - 22 novembre 2011 : ACMB défi l’EPO au Saut du Loup
Mardi 22 novembre 2011, l’ACMB défie l’EPO au stade du Saut du Loup….. tu parles d’un coupe gorge ! Affronter des types de 10 ans de moins, dopés de surcroit, après avoir laissé l’influx nerveux au bois, Allée Marguerite, à la vue des dames de petite vertu….à moins que ce détour emprunté par ArnouLD soit une manière de se chauffer pour mieux affronter les dopés de l’EPO. Oh là regarde, encore une me dit ArnouLD avec les yeux brillants, calme toi et avance, on a un match !
Déjà on sent l’ACMB concentrée sur son affaire. L’entrainement des 24 joueurs présents est scindé en 2 groupes, les gros avec Emeric rassemblés façon troupeau (on compte 8 troisième lignes excusez du peu !) et les artistes de l’ovalie avec Stéphane, prêts à faire chanter le cuir. Le terrain ressemble à une carrière d’équitation, souple peut-être mais pas une touffe d’herbe à l’horizon.
Jean-Pierre siffle la fin de la récréation. On passe aux choses sérieuses avec Jean-Pierre, 95 kgs de présence affirmée et un sifflet qui le démange comme une envie de pisser.
Les 8 premières minutes sont béconnaises. C’est à dire pleine de promesses et d’autant de désillusions. Les avants sont à la manœuvre et dans un regroupement à 5 mètres de la ligne d’en but, après une progression qui ne souffre pas la discussion, Gregory en n° 9 d’expérience part petit côté et dans l’interstice va planter l’essai annonciateur d’une nouvelle ambition, Alleluia !
La partie s’équilibre, puis les 15 premières minutes passées, l’EPO nous rappelle que l’anagramme ne signifie pas Eau Pure & Oxygène….pression insoutenable sur notre ligne d’essai, défense homérique et acharnée du XV de Bécon entrainant une succession d’en avant de l’EPO, avant que Jean-Pierre n’accorde de façon scélérate l’essai de l’égalisation sur un énième en avant d’école !
Sur le banc de touche, la Corrèze s’époumone car Benoit y a été rejoint par son compère Damien qui a renoncé au combat, contrairement à son aïeul d’Alger (le général Zeller), pour une douleur au mollet ! « Allez les bleus », « L’EPO des dégonflés », « Hé Jean-Pierre y’a faute », « les verts z’en peuvent plus », « Oui M’sieur l’arbitre »…
Les braillards se font clouer le bec par le 2ème essai des pharmaciens sous les poteaux. Bon, il est temps de remonter le moral des cathos de Bécon, alors Stéphane le coach pioche dans son sac à formule pour rallumer la flamme : «putain les gars, ça fait chaud au cœur de vous voir vous serrer les coudes comme ça, on est tous des frères, c’est nos valeurs du PRG (parti radical de gauche) matinée de fraternité chrétienne, votez Hollande »….merde il a disjoncté le coach et se croit en campagne électorale !
Et voilà Olivier venu de l’arrière-garde, remonté comme une pendule, qui balle en main perce chez l’adversaire en attendant désespérément le soutien. C’est à cet instant que l’infirmerie recrute, Baudouin sortant en se tenant la jambe, HS blessé (hsbc… !).
Notre n° 10 redonne aux avant de l’oxygène par des coups de pied répétés, et les ailiers se pèlent les miches….avec le temps qui passe, on se prend à rêver, il n’y a qu’un essai d’écart et Thomas, la mascotte, met ses 26 printemps en évidence jusqu’à ce que, sur un mouvement au large, après le mol, la défense consommée dans le ruck voit l’EPO partir à nouveau en terre promise, les nases ! La Bretagne est prête à sortir la boîte à bourre pifs car y'a du mauvais geste dans l'air sur notre talon.

Dernier tiers temps, la fierté en bandoulière, l’ACMB se rapproche de l’en but adverse, ça chauffe pour les dopés. Il n’y a que 2 essais d’écart jusqu’au 4ème, inscrit au large par l’arrière de ceux d’en face, alors qu’on pense déjà à refaire le match, à toutes les erreurs d’arbitrage, aux occasions manquées dont ce 2ème essai où je me suis empalé. C’est sûr, avec un peu plus de Béarn (Jeannot), de Suède (Al) et de Bretagne (Jean-Marc), ça sautait (Aïe aïe aïe la touche) et ça passait.
C’est la grand messe de la fin, tous se congratulent et repartent au vestiaire, pas mécontents finalement d’avoir inscrits une nouvelle page de l’histoire de l’ACMB, avant d'aller ripailler chez les bourges à Neuilly.

                                                                                                                                                Hugues

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